Les Amognes :
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Saint Jean aux Amognes - Montigny aux Amognes

Saint Sulpice - Ourouër

Saint Benin d'Azy - Saint Firmin

Limon - Beaumont-Sardolles

La Fermeté - Cizely

Fertrève - Frasnay-Reugny

Trois-Vêvres - Ville-Langy

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Saint Jean aux Amognes - Superficie : 1800 ha - 452 habitants : les Johannais - Cours d'eau : le Ruisseau des Forges

Les balades dans la Nièvre

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Avant la période des travaux agricoles, employeurs et travailleurs des campagnes du Nivernais avaient l'habitude de se retrouver sur la place du village de Saint Jean. Cette pratique a cessé après la dernière guerre.

Ce village possède 200 ha de bois.

A voir :

Quelques chapiteaux décorés de feuillages subsistent de l'époque romane. Le clocher de l'église abrite une cloche datant de 1543.

La première chapelle est construite au XVI ème siècle et une seconde au XVI eme siècle. La commune doit cette dernière chapelle à mme Flamen D'Assigny enterrée dans celle-ci.

L'église Saint Jean Baptiste abrite une belle statue de Saint Agathe martyrisée à Catane en 251. Sainte Agathe est la patronne des nourrices. Elle porte dans sa main droite le sein qu'on lui a arraché et dans la main gauche la palme du martyre.

On observe sur le mur à gauche de l'autel le panneau de l'annonciation (XVI eme siècle).

Cette gare était en activité de 1910, année d'inauguration de la ligne Nevers-Corbigny, à la fin des années 30. Le Tacot était un chemin de fer s'intérêt local créé par la Société Générale des Chemins de Fers Économiques.

Avant l'installation de l'eau courante, ce genre de puits était commun à plusieurs habitations. Le puisage de l'eau s'effectuait à l'aide d'un treuil c'est à dire d'un cylindre de bois traversé d'un axe métallique et terminé par une manivelle qui permettait d'enrouler une corde.

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Montigny aux Amognes - Superficie : 2517 ha - 498 habitants : les Montignois - Cours d'eau : le Meulot

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La paroisse de Montigny est probablement érigée en même temps que l'église à la fin du XI eme siècle.

Montigny aux Amognes est le pays natal du sculpteur français Briffault (1862 - 1930). La commune compte jusqu'à 653 habitants en 1866. 60% du territore communal est recouvert par la forêt.

A voir :

L'église date de l'époque romane.

La mairie est une ancienne école communales de filles. L'école des garçons construite en 1889 se situe à la sortie du village en direction d'Ourouër.

L'école était au rez-de-chaussée et le logement de l'instituteur au premier étage.

La scolarisation lente dans la Nièvre progresse fortement sous l'impulsion des lois de Jules Ferry concernant l'enseignement primaire gratuit et obligatoire en 1881 et 1882.

De nombreux lavoirs sont construits au XIX eme siècle dans le bourg puis dans les hameaux aux alentours. La construction d'un lavoir est commandée par la municipalité sous le contrôle de l'administration départementale. Endroit exclusivement réservé aux femmes, le lavoir constitue un lieu de convivialité et d'échange au sein de la communauté.

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Saint Sulpice - Superficie : 2571 ha - 407 habitants : les Saint Sulpiçois - Cours d'eau : le Ruisseau des Forges

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L'église paroissiale est construite à la fin du XII eme siècle. En 1792, la commune est rebaptisée Roche-La-Montagne. Elle compte jusqu'à 1110 habitants en 1866.

Saint Sulpice est le pays natal du poète Gabriel Charles (1877 - 1931).

A voir :

L'église date de l'époque romane. Le transept est surmonté d'une tour centrale octogonale. Elle abrite le tombeau du Général Jean Bertholot de Sorbier (1762 - 1827).  Ce dernier était un officier de la Grande Armée napoléonienne. Il demeurait au château de la Motte.

Région d'agriculture et d'élevage, le pays des Amognes recèle de nombreuses fermes aux allures caractéristiques du Nivernais.

Les grands domaines se composent de plusieurs bâtiments dont souvent une grange étable avec un porche avancé typique des constructions de la région.

Les fermes plus modestes sont formées d'un bâtiment unique qui se compose d'une partie habitation, une partie exploitation et sur toute la longueur du bâtiment un gre,nier qui sert d'entrepôt à grain.

Dans le hameau 'La Brossarderie', on peut admirer un porche du XIX eme siècle. Cette construction a une double fonction. elle constitue une porte d'entrée d'un domaine à cour fermée et sa partie supérieure fait aussi office de pigeonnier.

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Ourouër (Canton de Guérigny) - Superficie : 2176 ha - 324 habitants - Cours d'eau : le Ruisseau d'Ourouër

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C'est l'édification du prieuré, attaché à la Charité sur Loire, qui est à l'origine de la paroisse mentionnée en 1263 dans le registre de l'évêché de Nevers et désignée en 1478 sous l'appellation Oratorium in Admoyniis.

Exclusivement rural, Ourouër a souffert des débuts de l'industrialisation au XIX eme siècle.

A voir :

L'église date de l'époque romane. Le transept est surmonté d'un clocher octogonal. Elle abrite une statue de Saint Agathe en bois (XVIII eme siècle).

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Saint Benin d'Azy - Superficie : 3580 ha - 1243 habitants - les Bénignois Cours d'eau : l'Ixeure et le Baralon

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Dès les premiers siècles, le pays d'Azy comporte quatre paroisses : Mousseaux, Saint Bénigne, Saint Christophe et Saint Etienne.

A partir du XVIII eme siècle, l'industrie métallurgique se développe avec le fourneau d'Azy, les forges de Valotte, des Gamards, de la Guesne et du Paillot.

Les établissements métallurgiques ferments leurs portes vers le milieu du XIX eme siècle.

A la fin de l'année 1793, la commune de Mousseaux est rattachée à celle d'Azy alors appelée Azy-sur-l'Ixeure.

En 1801, le canton de Saint Benin d'Azy est créé. En 1847, le château d'Azy est construit par Deys Benoist d'Azy.

L'agriculture et l'élevage du Charolais sont les activités principales. Saint Benin d'Azy est la capitale des Amognes.

Saint Benin d'Azy est le pays natal du peintre Paul-Louis Martin des Amoignes (1850 - 1925) (voir ses peintures au Musée Municipal Frédéric Blandin à Nevers), du poète Paul vacant (1863 - 1927) et de l'économiste et sociologue Jean Fourastié (1907 - 1990).

A voir :

Au XVII eme siècle un minerai est exploité dans les bois d'Azy et une forge y est installée (en moyenne 65 tonnes de petit fer par an sont exploités). Le moulin reste en activité jusqu'à la dernière guerre.

Dès le mois d'octobre 1919, des subventions sont accordées aux communes pour l'érection des monuments aux morts; L'année suivante une loi stipule que le montant des subventions doit être fixé en fonction du nombre de soldats tués et de la richesse de la commune.

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Saint Firmin - Superficie : 1040 ha - 116 habitants - les Saint-Firminois - Cours d'eau : l'Ixeure - Altitude : 336 m

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Saint Firmin regroupe trois hameaux : Bligny, le Bourg, et Sept-Voies.

En 1901, 309 habitants se trouvaient sur le territoire de la Commune. On comptait deux cafetiers, un maréchal-ferrant, deux épiciers, un coquetier, un receveur buraliste. Il y avait une école, un instituteur, un marchand de vin et une mairie ainsi que des agriculteurs. La Commune était recouverte par une grande quantité de vignes, puisque l'on fabriquait du champagne aux Caves Chevalier.

Ce village est le pays natal du poète Louis Simonet (1905 - 1928).

A voir :

A partir du milieu du XIX eme siècle l'Église organise de nombreuses missions dans les campagnes afin d'effacer les trace de la Révolution. De nombreux prêtres parcourent les villages en prêchant les habitants et des croix sont souvent érigées sur leurs passages.

D'une certaine façon, la mise en place d'une Croix traduit une ré appropriation du domaine de l'Église.

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Limon - Superficie : 804 ha - 146 habitants - les Limonais

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La paroisse de Limon est érigée en 1110.

L'exploitation forestière constitue essentiellement l'activité économique du village. Une scierie est installée sur le territoire de la commune.

A voir :

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Beaumont-Sardolles - Superficie : 2915 ha - 118 habitants - les Beaumont-Sardollois - Cours d'eau : la Sardolle et l'Armenay

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Sous l'Ancien Régime, il existe une paroisse de Beaumont sur Sardolles et une paroisse de Sardolles; Elles deviennent deux communes qui sont ensuite réunies par décret du 25 mars 1861.

Les activités restent essentiellement liées à l'élevage et à l'agriculture.

A voir :

Elle abrite un bas relief représentant la mise au tombeau (fin XVI - début XVII eme siècle) ainsi q'un Autel représentant le Christ entouré des quatre évangélistes Luc, Marc, Matthieu et Jean ( XIX eme siècle)

Le droit de posséder un colombier est l'apanage de la noblesse jusqu'en 1789 : toutefois certains gros propriétaires pouvaient également en posséder un de moindre importance.

Elle abrite le tombeau de Mr de Saint Phalle son commanditaire (mort en 1835). Elle est cédée à la commune en 1855.

Initié par l'abbé Henri Bonnard (1884-1969), il est édifié en remerciement à la Vierge Marie qui a protégé las appelés de Beaumont-Sardolles envoyés en Algérie : en effet aucun d'entre eux ne fut tués au cours de ce conflit ! La commune doit cette oeuvre au sculpteur Marget.

Il est l'oeuvre de l'abbé Bonnard (1884-1969)

Il comprend :

Une grotte commémorant les apparitions de la Vierge à Lourdes.

Le chemin du Rosaire et de la Croix

Une statue de Sacré Coeur

C'est le rendez-vous de chasse des Ducs de Nevers. Le peintre animalier Rosa Bonheur (1822-1899) y séjourne de 1848 à 1852. Elle y peint notamment le Labourage nivernais : le sombrage 1849 (Mussée d'Orsay à Paris)).

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La Fermeté - Superficie : 3560 ha - 563 habitants - les Fermetois - Cours d'eau : l'Ixeure et la Sardolle

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Des substitutions gallo-romaines ont été trouvées près du château de Prye. En 1793, les communes de Prye-sur-l'Ixeure et de Cigogne sont réunies pour former la commune de La Fermeté.

Elle compte jusqu'à 1062 habitants en 1820.

A voir :

Ancien prieuré de femmes de l'ordre de Saint Benoist.

Le château est la propriété de Marie-Casimir de La Grange d'Arquien (née à Nevers en 1641 - morte à Blois en 1716), future reine de Pologne.